Interview d’expatrié : Zubair, du Bangladesh à la France, retour sur une expatriation réussie
S’expatrier, c’est toute une aventure ! Entre les formalités administratives et les imprévus, l’appui d’une agence de relocation peut s’avérer précieux. Et qui mieux pour en parler que ceux qui ont vécu cette expérience ? Nous avons donc donné la parole à des expatriés qui ont fait appel à France Global Relocation pour les accompagner dans leur installation. Aujourd’hui, Zubair nous raconte pourquoi il a choisi de venir vivre en France avec sa famille.
La relocation, ça facilite l’expatriation !
Zubair est originaire du Bangladesh. Il était officier dans l’armée et il a travaillé pour le Programme des Nations-Unies pour le Développement. Il s’est expatrié en 2018 afin d’offrir un avenir meilleur à sa fille et pour profiter d’un environnement plus favorable. « Je voulais une vie confortable (…) et profiter de la vie. Au Bangladesh, je gagnais très bien ma vie (…) mais le niveau de stress était très élevé et je n’avais pas de vie privée. J’étais toujours débordé ». Aujourd’hui, il travaille pour Masa en tant qu’ingénieur spécialisé dans la simulation et l’analyse par intelligence artificielle, afin d’entraîner les décideurs civils ou militaires à la gestion de situations de crise. Un métier prenant, mais qui lui laisse le temps de profiter de sa famille.
Préparer son expatriation a été un peu difficile pour Zubair. « J’étais totalement perdu. Que faire, comment le faire ?… ». Zubair avait demandé la Carte Bleue européenne pour que sa famille s’installe en France en même temps que lui, et ce visa fut très long à obtenir. Dans le même temps, il lui fallait quitter l’armée et son logement, chercher une école pour sa fille, remplir des papiers… « Au début, je me débrouillais seul, mais quand j’ai reçu une offre d’emploi, je n’ai plus voulu m’occuper de tout ça (…). Je voulais être à l’aise pour mon expatriation, ne pas m’inquiéter des détails, alors j’ai contacté 7 ou 8 agences de relocation en ligne, et parmi elles, j’ai aimé ce que proposait France Global Relocation. ».
Zubair a choisi un accompagnement complet. « Je dirais que j’ai été aidé pour tout. Mari-Liis s’est occupée des démarches administratives ; elle est devenue une amie. Suzanne s’est chargée de la Sécurité Sociale et du compte Ameli, et Gwen du logement ». Une fois son visa obtenu, nous l’avons aidé à ouvrir un compte bancaire et trouver un logement. « Si vous voulez louer une maison, vous avez besoin d’un compte. Si vous voulez ouvrir un compte, vous devez avoir une maison ! Pour quelqu’un qui débarque ici, c’est un truc de fou ! »
Des moments stressants…
La semaine précédant le grand départ, Zubair était très nerveux. Il avait déjà vécu à l’étranger, en Chine et au Libéria, mais ce n’était pas comparable. « C’était un peu stressant l’Afrique… Il y avait des serpents mambas qui rôdaient autour du camp ?. Mais je savais que j’allais rentrer et retrouver mon quotidien. Cette fois, c’était totalement différent (…). J’allais quitter toute ma vie pour en recommencer une nouvelle de zéro. C’est comme sauter dans le vide. » Heureusement, sa femme le soutenait car elle aussi voulait quitter leur vie stressante. Quant à leur fille, « elle ne voulait pas venir au début parce qu’elle allait perdre ses amis, son école (…) puis elle s’est rendue compte qu’elle pourrait aller à Disneyland quand elle voudrait, alors elle a accepté ! »
Bien que tristes de les voir partir, tous leurs proches ont rempli la salle d’embarquement le jour J. Un grand moment d’émotion… et ce n’était qu’un début. « J’étais en transit à Doha quand j’ai appris que je n’avais plus de logement (…) J’avais réservé un appartement dans le 16ème et c’était probablement frauduleux. Il n’y avait pas d’appartement du tout. » Zubair a été victime d’une arnaque sur Airbnb… Heureusement, un ami l’a hébergé avant qu’il ne trouve en urgence un logement et un box de stockage pour tous ses bagages ?.
Malgré cette expérience stressante, la famille parvient à s’installer. Très soucieux de l’éducation de sa fille, Zubair avait retenu plusieurs écoles, où les parents d’élèves sont très investis dans l’avenir de leurs enfants. Il a été surpris par le niveau de compétition des écoles. « Elle a été prise dans une bonne école, une école bilingue française (…). Il y a eu une place de libre (…), on a eu de la chance parce certains parents se battent pendant 2 ans pour mettre leurs enfants dans cette école ». Un véritable succès : « elle aime ses amis, et apprendre (…). Ma fille est devenue bilingue en 4 mois. » (#papadel’année ?)
Puis nous leur avons aidé à trouver un logement à proximité. « Gwen a trouvé 7 maisons, elle nous a convaincu de toutes les voir et on a aimé la septième ! (…) Ils se sont occupés de tout : réunir les documents, travailler avec une agence immobilière… tout. » Malgré notre soutien, Zubair déplore des formalités administratives sans fin ! « C’est très très long (…). Il n’y pas de système de suivi ou de contrôle, rien. Vous faites votre part et vous attendez la fin de la procédure. Il n’y a personne à qui vous pouvez demander ce qui se passe, vous attendez (…). Pour une ligne Internet au Bangladesh, j’ai juste appelé et tout était fait en une heure. Pour le téléphone en France : une semaine… Pour ma première ligne Internet, j’ai attendu 2 mois ! »
…mais le résultat en vaut la peine
Pour autant, la vie est douce en France. « Le plus gros changement pour moi, ça a été le weekend (…) car au Bangladesh, j’avais des réunions tous les weekends (…). Alors au début j’étais un peu déconcerté. Je n’avais vraiment rien à faire ! » Zubair parle très peu français mais il apprécie les Français en général et ses collègues en particulier, toujours prêts à l’aider « ils sont très doux et compatissants (…). En France, si vous avez un problème, même si vous ne connaissez que quelques mots en français, tout le monde viendra vous aider. »
Mais entre une première année riche en déplacements professionnels, la seconde consacrée à la recherche d’une maison et la pandémie, Zubair et sa famille se sentent parfois isolés. « Nous sommes très sociables. Au Bangladesh, nous sortions 4 ou 5 soirs par semaine au restaurant, au théâtre, voir des amis… Ici, nous ne pouvons pas le faire, nous connaissons peu de gens (…). Nous sommes proches de quelques familles, mais la communauté nous manque (…). Je n’ai pas cherché à rencontrer des expatriés parce que j’étais très occupé, mais c’était une erreur… »
Maintenant que vous êtes bien installés, nous sommes sûrs que les choses vont changer ?! Car Zubair ne regrette pas de s’être expatrié. « Mes souhaits sont exaucés (…). La décision était la bonne pour moi comme pour ma famille. La seule chose que j’aurais fait différemment, c’est de prendre des cours de français avant de partir. » Il insiste toutefois sur le fait que s’expatrier doit être une décision mûrement réfléchie. « Je le recommande seulement si vous obtenez un super travail, une belle vie, ou si vous êtes stressé dans votre pays d’origine et que vous allez là où vous aurez quelque chose de mieux. Sinon, je ne le recommande pas (…). Avant de partir, je ne pensais pas que les amis et la famille pouvaient être si essentiels (…) maintenant je sais que c’est une part très importante de votre vie. »
Zubair n’écarte pas la possibilité de retourner au Bangladesh pour ses vieux jours afin de retrouver les siens, mais il a souhaité terminer notre entretien sur une note positive qui nous fait très plaisir. « Je suis très heureux ici (…). L’une de mes meilleures décisions a été de partir avec France Global Relocation parce qu’ils m’ont aidé pour tout. Vraiment tout. Ç’aurait été très difficile sans eux. » Et nous sommes ravis d’avoir pu l’accompagner dans cette aventure ?.
Si comme Zubair vous souhaitez être accompagné par France Global Relocation ou raconter votre expérience d’expatrié :
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