Entretien avec Madhumita et Krishanu : une nouvelle vie à Strasbourg
Aujourd’hui, France Global Relocation partage avec vous un nouvel entretien d’expatrié. Nous avons donné la parole à Madhumita et Krishanu, un couple charmant venu d’Inde pour s’installer à Strasbourg. Ils nous racontent leur déménagement avec FGR, quels défis ils doivent relever en France et à quoi ressemble leur vie aujourd’hui.
Un déménagement facile grâce à l’employeur et FGR
Madumita et Krishanu vivaient à Pune, une grande ville près de Bombay en Inde. Après avoir travaillé pour un conglomérat indien rattaché à Schneider Electric, Krishanu a rejoint le groupe Hager en 2017. Fin 2020, l’entreprise lui propose de rejoindre le département marketing international à Obernai en Alsace. « C’est une chose à laquelle je n’avais jamais pensé, quelque chose de très différent et une opportunité dans ma carrière, alors on a tous les deux accepté ». Madhumita est quant à elle spécialisée dans les ressources humaines, et recherche actuellement un emploi ; chers recruteurs, manifestez-vous, nous transmettrons le message ?.
Bien que le couple ait fréquemment déménagé en Inde, il n’avait jamais fait l’expérience d’un déménagement international « C’était un processus complètement nouveau pour nous alors on était un peu inquiets ». Hager ayant sollicité France Global Relocation, nous avons contacté Krishanu pour l’informer que nous nous chargions de son déménagement. « Ils ont tout organisé et ils ont emballé toutes nos affaires. Ils étaient très professionnels ». Il y a tout de même eu des surprises. « On pensait qu’on pouvait emmener beaucoup d’aliments, et FGR a dit non, ça va être un problème en douane ! » On a quand même réussi à leur emmener un peu de nourriture indienne ?… mais Madhumita est prévenue « Il m’a dit la prochaine fois que vous irez en Inde, oubliez votre Caddie ! » ?.
Même sans nourriture indienne, Madhumita et Krishanu sont très satisfaits « Hager et FGR nous ont beaucoup aidé (…) Tout s’est très bien passé, c’était très bien organisé ». Krishanu a beaucoup apprécié que nous ayons attendu qu’ils aient trouvé leur nouvel appartement pour livrer leurs biens « Tout a été planifié selon notre convenance (…). Je ne pouvais pas stocker nos meubles dans notre logement temporaire. Ils ont attendu deux semaines, fixé une date et les déménageurs qui sont venus étaient très serviables. C’était une très bonne expérience ». Pour nous aussi, Krishanu ?
Des défis à relever pour les expatriés
Comme beaucoup d’expatriés, Madhumita et Krishanu ont dû faire face à quelques défis. Déménager en pleine pandémie a été un peu stressant : certains bureaux des visas fermés, un vol annulé, une logistique plus compliquée… « Sans le Covid, ç’aurait été plus simple ». Les formalités administratives françaises furent une découverte « Ce qui est bien, c’est que tout est systématique mais certaines procédures prennent beaucoup de temps, comme la Carte Vitale. Il m’a fallu presque un an pour l’obtenir ». Et le climat français a été un véritable choc « En Inde, c’est un climat tropical, nous sommes habitués à 20-25°C normalement, mais ici… » ? Madhumita confirme « Je n’avais jamais connu un climat aussi extrême. L’autre jour, il a neigé ❄, je n’avais jamais vécu ça en Inde ! ».
Autre défi souvent rapporté par les expatriés : la langue « Nous savions dès le départ que ce serait notre plus grosse difficulté. Tout est en anglais depuis notre enfance : nos études, notre emploi… Mais en même temps, nous prenons tous les deux des cours de français, et après un an, nous pouvons gérer de petites choses ». Cependant, cette situation a provoqué un problème inattendu ; le permis de conduire indien n’est pas échangeable en France, et Krishanu peut difficilement passer l’examen car il n’existe pas en anglais ! « C’est un vrai défi. Si les gens qui ne parlent pas français pouvaient au moins passer l’examen en anglais… » On espère que l’Administration lira cet article ?
Enfin, la famille est loin : 9h d’avion, 4h30 de décalage horaire… Pour Madhumita qui est très proche de sa mère, la relocation a été très difficile émotionnellement « Ma mère a arrêté de me parler. Elle m’a dit ‘tu es si égoïste, je vieillis et tu laisses ta mère au pays !’ (…) Je n’ai pas vu ma famille depuis plus d’un an, ce qui n’était jamais arrivé auparavant. Mais maintenant ma mère dit ‘non, ça va, reste là-bas, je m’y suis habituée’. Ça a été difficile à avaler pour ma famille ». Même chose pour Krishanu, qui reste philosophe « Parfois, il faut choisir entre la carrière et la famille ». ?
Une vie très agréable à Strasbourg
Malgré ces difficultés, le bilan de l’expatriation est très positif. Comme pour beaucoup d’Indiens, vivre en France est un rêve, et la perspective de visiter l’Europe une motivation pour ce couple voyageur (plus de 25 destinations à leur actif). Madhumita et Krishanu connaissaient Paris mais pas Strasbourg, qu’ils ont découvert en 2019 alors que Krishanu était en formation chez Hager « Nous ne sommes restés que 2 ou 3 jours, mais c’était une vision de rêve » ?. Pour Madhumita, « le conte de fées est sorti du livre. Quand on est arrivés à Strasbourg, on s’est dit oh, c’est vraiment réel, ce n’est pas juste dans les livres de contes ! » ?
Krishanu a été très bien accueilli par ses collègues, y compris par ceux qui parlent peu anglais « Avec les Français, c’est très facile de briser la glace ». Madhumita adore les Français « Ils sont très accommodants, très généreux (…). Si je demande de l’aide à n’importe qui, on essaie de m’aider autant que possible (…). Les Français sont si bien élevés, ils parlent si doucement, ils ne vous dérangent pas, et maintenant nous sommes habitués à cela, c’est quelque chose que nous apprécions. » Comme quoi, nous sommes les seuls à nous détester ?
Madhumita et Krishanu ont adopté le mode de vie français « Au cours de la dernière année, nous avons intégré beaucoup de choses et nous avons changé, nos habitudes alimentaires par exemple ?? ». Certaines choses sont à l’inverse de ce qui se pratique en Inde, comme utiliser les transports en commun plutôt qu’un VTC, déménager par ses propres moyens ou monter ses meubles tout seul « La plus grande surprise pour moi a été d’acheter un placard en kit et de le monter moi-même. Heureusement que j’ai une formation d’ingénieur, avec toutes ces notices ! ?? (…) Vous devez vous habituer à tout ça, mais c’est bien, vous êtes très autonomes, ce qui est un bon point ».
Cependant, leur vie sociale d’avant leur manque, car il n’y a pas à Strasbourg une communauté indienne comme à Paris ou Londres. Ils ont quelques connaissances françaises et fréquentent les collègues de Krishanu, dont certains sont des expatriés indiens au parcours différent du leur « J’ai l’impression qu’ils ont eu plus de défis à relever pour s’installer en France que nous qui avons été aidés par Hager et FGR ». Ils s’estiment donc chanceux et restent optimistes « Quand nous parlerons plus français, nous pourrons nous faire d’autres amis » ?
S’expatrier était une bonne décision pour eux et ils le recommandent à tous « C’est vraiment important d’explorer les choses, de sortir de sa coquille, de sa zone de confort (…).S’il n’y avait pas eu le Covid, on aurait pu voir nos familles et ç’aurait été plus simple, mais je pense que ça reste une opportunité ». Et quand on leur demande s’ils souhaitent rester en France, c’est oui ! Madhumita aime notre mode de vie « Je me suis habituée à cette ville et j’aimerais rester en France ». Krishanu reste ouvert « nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve, mais nous sommes mentalement prêts à nous installer ». Bienvenue à tous les deux ?
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